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        l'Existence

   

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    1     Stella
    2     Tapis Échec Moi
    3        La Plainte D'Un Terrien    
    4     L'Avé Mantra
    5     D'une Existence
    6     Renaitre Ether
    7     ...D'Etre Eternel
    8    
    9    
    dix    
    11    
    12    

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Stella

Mon existence est d'un mystère
Ce point de mire à esquisser
De mon essence suinte l'amer
Et d'ignorances à m'en blâmer

De firmament, m'envole et j'erre
A la recherche d'une vérité
C'est de la barre de ma galère
Tracer voyage vers je ne sais

Creuser sillages en cet éther
En ce cosmos, l'immensité
Mon Odyssé, balade stellaire
Que vienne à moi ma destinée

    Est-ce t'elle ?
    C'est gravé sur cette stèle
    Il est dit que c'est elle mon étoile
    Brillant parmis tant d'autre sur la toile

    Les étoiles entre elles
    S'illumine et constellent
    Est-ce t'elle ?
    Estelle
    Et Stella
    Estrella

    Les comètes entre elles
    Me guide vers toi
    Les comètes entre elles
    M'ouvre la voie

    Entre elle et moi
    Entre en moi, émois
    Fusionnel, s'immisce en moi

Et si...
De libations, je nait enfin
Libération, être divin
Si c'est cela ma destinée
D'aucune craintes, m'en délecter

et si...
De contorsions, je sombre néant
De confusions, etre perdant
Si c'est cela ma destinée
De milles craintes, désavoué


Quoi qu'il en soit, c'en est chimères
D'aucunes maitrise, c'est délétère


Destinée, ma bien-aimée
D'une envolée salvatrice
Destinée, ma mal aimée
D'une grande fente, d'échos d'abîmes

Qu'importe sa face, je la rejette
Qu'importe l'adage, obselette





***


L'Échec moi tapis


D'une journée de misère
Un endurant le calvaire
Engendre mes pas dans le désert
S'imprime chemin à l'envers

D'un jour, d'un autre et puis passe
Ma vie, d'envis, brise la glaçe
Se rendre bien compte de l'impasse
Mon impuissance, m'en açace

Je rêve à d'autres contrées, d'autres cieux
De trop, ces rêveries de mille lieues
Que mes désirs d'esquissent sonnent mieux
Malgré les obstacles, parcours fastidieux
D'y croire, m'as t'on dit, etre ambitieux
Tel un bélier fonceur, l'Audacieux
L'échelle de réussite, Impérieux
S'immerger de nectar délicieux

    Tout viré  à l'echec, et mat
    De mon labeur, fruits se gâtent
    Récolte de sèves écarlates
    Que coule ma peine, des stigmates
    J'en baigne mon âme dans cloaque
    Que fredonne maudite cantate
    Tout viré  à l'echec, et mat


Que je m'atelle à une tâche
Tel une mission, s'ammourrache
De ces instants, couche une page
Que s'écrivent là, ce voyage
...de vie ...ma vie

Que j'entreprenne, me démène
Faire naitre aini l'anathème
De réussites, adviennent des fuites
Que sonne l'heure de la faillite
...de vie ...ma vie


Que j'essaye, rien n'y fait
J'accouche du presque rien
Se mirent que des méfaits
D'echecs mon quotidien
J'en sombre et moi ressasse
Mes croyances vaines qui se passent
Se brisent, de tout j'en suis las
Que j'essaye, rien n'y fait
D'un abîme, moi maintiens
En ce vide, en chute
Tout s'efface, dilluvien
Que j'essaye, rien n'y fait



***


La Plainte D'Un Terrien
   


Au détour d'un chemin
J'arpente le fil de vie
J'en frôle foison des mains
Les espérants amis

D'un parcours, nie destin
Mes envies vacillantes
Me menent vers d'autres matins
Les espérants amis

    D'un vécu de terrien
    Trôt souvent je m'ennuie
    De vouloir mes desseins
    Jusqu'à là qui s'enfuis
    Qui bourdonnent, tel essain
    Antropie, rien ne luit

    D'un vécu de terrien
    J'en désire d'avantages
    M'extirpé de ces liens
    Faire plié, cède la cage
    Qu'importe les barreaux d'airains
    S'effrondre l'état d'otage
    De gloire, mes lendemains
    L'Omni d'espace et d'âges


Je ne suis qu'un humain
Débordant d'appétit
S'exhalé pour un rien
Cela m'inflige des avanies
Ses petits riens, anodins
Tant futile, m'en devis

Tant j'aspire à plus grand
Au delà des frontières
Se dilater les océans
J'en deviens la matière


N'être un rien, naître humain
De cet être, n'être un rien


Transcender, transhumains
Engendre se métamorphose
Transiteur mes desseins
Que démarre la nymphe
Transposeur en divin
En mon sein, viens l'osmose



***

l'Avé Mantra

D'un vaste domaine, en mon diocèse
Entame ainsi ma pleine ascèse

De fondations puis d'une assise
De fondements naquit l'incise

S'engager et plonger en ce passage
Que cèdent les plans, adviennent mirages

Et s'en délivre délivrée d'ivresse
Exquis, extase, mon corp en liesse

D'une dévotion aux mil déesses
D'incantation que je professe

Puis d'un Avé, d'absolutions
M'immerge le corps, c'est l'ablution

D'un édifice, transperce le ciel
S'étale un pont, tour de Babel

Voyage astral, dimensions cédantes
Puis se découvre royaume de Sion

D'actes croyants ou bien paiens
Désir d'effleurer le divin

Sans concessions mon cheminement
S'expose la voie au firmament

Se dépasser, bannir l'atome
Atteindre ainsi l'idiome unique

De chants glorieux, tentants tantras
De liturgies, récite de mantras

Posture soutient la concentration
S'amorce ainsi médiation

l'étincellant, brille l'oeil médian
Dilatation d'un disque radiant

S'animent les flux, jaillissent les chakras
Mon ascension au Nirvana

Egraine mâlas et mandalas
Que glissent les perles, gloire au Veda
 
S'anime L'Alpha et L'Oméga
Hors du cadran, cet au-delà

D'Ether je suis, intouchable
En devenir l'Impalpable

D'Avé Maria, d'Avé Mantra
D'Avènements, mon heure viendra


---

D'une existence

D'une ligne que l'on imagine
Filant, d'aurores aux abîmes
D'un départ, de l'oeuf d'origine
D'un pas, puis deux, puis on s'abime

D'horizons qui se dessinent
Croissant, au delà des cimes
Naquit mil choix, fusent et cheminent
D'une existence, ainsi s'anime

Je vibre, m'exalthe et m'illumine
Au même temps je m'envenime
Aux fleurs fatales de Proserpine
De mon vécu, vaincu, victime

D'une poitrine qui tambourine
Ou de flots de larmes qui ravinnent
De joies, diadèmes et opalines
D'effrois, blasphèmes, bouquets d'épines

La courbe que l'on imagine
De hâltes où l'on s'arrime
Ainsi goûter délices pralinés
Qu'offre à mes sens jouissance sublime

M'avence, pour sûr, au pas d'Hadès
Me semble t'il la fin fait foi
Je la rejette, je le confesse
De cette constance nait désarroi

Ainsi déploie vil bobine
De ce fil peu magnanime
Qui file, se vrille, jusqu'à une famine
La Parque, abile, cisaille l'intime



___


Renaitre Ether

Je m'apprends à d'autres cieux
De mil voyages, j'attelle vaisseau
Encore une fois, encore bien mieux
De ce départ, mon meilleur saut

Sauvage je suis, en mon attitude
J'exalte, j'érige, aucune incertitude
Me gongle au vent, prise d'altitude
Atteindre ainsi grâce béatitude

    Qu'un homme je suis, quoi que je fasse
    Boule organique, compose ma masse
    D'un mécanisme sujette aux casses
    D'un petit rien, que j'en trépasse

    Qu'un homme je suis, quoi que je fasse
    De ces rouages, filet d'atomes
    Complexité en mille tomes
    Prison de corps que j'abandonne

Etre Aérien, renaitre Ether
Dissoudre barreaux d'érains, de fer
Et de volutes, au dessus des mers
Omniprésence, même aux enfers.



***


...D'Etre Eternel


Sans connaitre mon avis
j'ai acquis la conscience
D'un état dit de vie
Moi voiçi obéissance

De suivre jusqu'à l'Oublie
Ce dessein qui s'impose
Ma posture qui fléchie
Jusqu'à ses paupières closes


De cette frise du temps
J'en connais le passé
Un savoir exaltant
Un trésor adulé

De cette frise du temps
Qu'en est-il de l'après ?
De ces pas en avant
Effleurer l'Innommé

Je veux bien jouir de tout
Que s'enflamme les passions
Et d'une gorge qui se noue
D'un assaut d'émotions

Que jaillisent flots d'ivresses
Restera t'il une trace ?
D'euphories et de liesses
Se dérobent puis s'effacent

J'absorbe et j'acquiert
Mil et maintient des connaissances
Devenir l'érudit
L'entité Omniscience


D'un sablier qui s'égrainne
Je m'approche du néant
Ainsi s'anime ma peine
Et la suite du roman ?
Puis s'éteindre à jamais
Sans connaitre la fin
Dédale de portes fermées
Sortie les lendemains
Abscence d'éternité
A quoi bon ce destin


Avé postérité
Témoins de chaque matins
Que je puisse constater
Ce qui foule le chemin
L'Existence serpentée
En connaitre ses recoins
Puis vouloir la dompter
Et ne plus faire q'un

Vouloir perpétuité
Je réfute mon absence
Souhaitant ce cycle brisé
Pour toujours ma présence
Défaire l'obscurité
Caduc ma déchéance
Et d'une éternité
souvenance absolue


Pourquoi tant de vécu ?
Si cela se dissipe
De choeur, etre vaincu
je réfute ce principe

Pourquoi tant de vécu ?
Pourquoi m'éteindre ainsi ?


***

















































---

Yucatán


Sisal
Quetzal
Opale
Pyramidale

Astral
Boréal
Minéral
Lacrymale


Abyssal
Colossal
Vassalé
Vestale


Caudale
Dorsale
Labial
Nasale























 

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