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Je, Tu, Eux, Complexe Soit L’Humain
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1 Eole, M'Etiole
2 Cornélien
3 Reste Comme Tu Es
4 ...De Souffles De Vie
5 Le Multiple
6 La Passation
7 ...D'Un Nouveau Ciel
8 Mémoire et L'Hyppocampe
9 Le Vouloir D'Idéal
10 ...D'Aimer, Oser
11 L'Equinoxe Des Paradoxes
12 …De Tant D'Univers
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Eole, M'étiole
Vertige de tout, un rien vascille
M'incline aux vents, effleure l'abîmes
Vertige de tout, d'un rien j'oscille
D'un vague à l'autre, j'erre et m'abime
Puis d'un détour, en equilibre
Je cède au choc, je m'en oblique
de firmaments, s'agitent et vibrents
Subir les foudres, d'une peur panique
Et l'âme a mal
D'un corps fragile
De lames et flammes
Rester agile
Dédales, cavale
Rester habile
Rien que désastre
M'éloigne de tout
Ecumes d'astres
L'Eole en nous
Ecumes d'astres
Tourne la roue
Rien que désastre
Etiole, dissous
M'étiole...
Erzast de souffle advienne Zéphyr
Désaxe et courbe, tournoie et vire
Criblé j'en souffre, j'en suis marthyr
De ce parcours, tangue et chavire
S'impose Cyclone, son oeil qui roule
Et sans maldonne, advienne la houle
De vagues et d'ondes qui se déroulent
Fracas des âmes, des corps qui croulent
Erzast de souffle naît l'Alizée
D'une course s'engouffre, et fait plier
Craquèle les voûtes du Colizée
Et d'aucuns doutes tout ses piliers
D'un édifice, puissant soit-il
Que sombre ainsi ce domicile
De ces tourments, que vienne l'exil
M'accroche à rien, ainsi sois-til
Rien que désastre
M'éloigne de tout
Ecumes d'astres
L'Eole en nous
Ecumes d'astres
Tourne la roue
Rien que désastre
Etiole, dissous
M'étiole...
***
Cornélien
D'un long parcours et d'embuscades
Quand notre vécu sonne mascarade
De tant de coups, tant de brimades
Mésaventures, point de parade
Brisures, cassures, tinte l'anathème
Ce tout, ce rien, deviens dilemme
Le paradoxe et ses méfaits
Tel l'equinoxe, dualité
C'est d'un complexe, infinité
Qui laisse perplexe, a quoi se fier
faire fît des dés, naquit l'oedème
Velléité, on en reste blème
De meurtrissures, coule cyanure
D'erreurs fatales, et de parjures
Briser les peurs, on se le jure
De ces variantes, surgissent tortures
Des choix et liens, c'est cornéliens
Qui nous tiraille, c'est cornéliens
Manque d'audace, souffle l'Eolien
Sur notre courage, sur nos destins
D'un autre jour, d'un autre matin
L'esperant mieux, mais s'en est vain
Large eventail, c'est cornéliens
Qui nous tiraille, c'est cornéliens
C'est l'inertie, on s'ankylose
D'une asphyxie et des physchoses
De ce dédale, c'est cornéliens
Qui nous tiraille, c'est cornéliens
Souvenons-nous, mémoire déchu
L'absurde réclame, perfide, son dû
De milles choix, destin perdu
De nos désirs, sentiers hardu
Ne plus savoir, maux que l'on sème
Ce désespoir souhaitant blasphème
A le juré, a s'y méprendre
Chemins faussés, s'etend méandres
Nos milles attentes, adviennent les cendres
De ces chimères, souhaitant les fendrent
Brisures, cassures, tinte l'anathème
Ce tout, ce rien, deviens dilemme
***
Restes Comme Tu Es
Trop de diamants
D'éclats clinquant
De ces Lumières
Closes paupières
Trop de rubis
D'éclat exquis
De ces rivières
Closes paupières
Trop de Saphir
D'éclats, se mire
De ces poussières
Closes paupières
Trop d'Emeraude
D'éclat, de fraude
D'aucuns mystères
Closes paupières
Superficiel
Advienne le fiel
Artificiel
Restes comme tu es, viens...
De trop de pierreries
C'est beau, mais s'use vite
Ce coeur, seul, s'agite
Fragile et gravite
Puis vire et évite
Se fond, se délite
Dans l'immensité
A s'en fourvoyer
L'écorce de granite
C'est beau, mais s'use vite
Restes comme tu es, viens...
Brise le cristal
D'éclats de larmes
D'eclatements
D'un filament...
...de vie et cède
choir et décède
Bien trop brutal
Que suinte ce mal
De suintements
D'un tintement...
...de vie et cède
choir et décède
Trop d'abondance
Ce trop d'aisance
Dépose ces diadèmes
Cachant tes oedèmes
Restes comme tu es, viens...
Superficiel
Advienne le fiel
Artificiel
Restes comme tu es, viens...
De trop de pierreries
C'est beau, mais s'use vite
Ce coeur, seul, s'agite
Fragile et gravite
Puis vire et évite
Se fond, se délite
Dans l'immensité
A s'en fourvoyer
L'écorce de granite
C'est beau, mais s'use vite
Restes comme tu es, viens...
***
...De Souffles De Vie
Quand d'un tintement, d'un rebours
Que pointe le néant, point de recours
Quand tous les pans de nos parcours
S'animent, s'enclenchent, puis tour à tour
Mémoires d'antan, nait désamours
S'étiolent ainsi souvenirs gourds
Plonge l'abyme, le sans retour
Cherchant maintes feintes, on reste à court...
...de souffles de vie, s'en est mortelle, s'en est dernier
...de souffles de vie, blême ritournelle, s'en est allé
Que de nos cieux clairs tellement chéris
S'assombrissent tel , rideaux d'harpies
Nos corps si grêle, nos âmes salis
Sonne le glas, que viennent le sursis
De milles éclats, de milles débris
Suinte l'amer, coule l'acide
De ces enfers, aspire suicide
C'est délétère, clameur morbide
Voudrais faire taire ce règne avide
Poison d'ether, la clepsydre se vide
De fuite en fuite, la chasse à cour
De nos appelles, le temps est sourd
Et de nos plaintes si long, si lourd
Cherchant maintes feintes, on reste à court...
...de souffles de vie, s'en est mortelle, s'en est dernier
...de souffles de vie, blême ritournelle, s'en est allé
***
Le Multiple
Agonie, que cesse
Suture ainsi la brèche
Asphyxie, que cesse
Suffoque ainsi la mèche
Apathie, que cesse
Subir la solitude
Arythmie, que cesse
Sucombe sans prelude
La différence c'est le blasphème
C'est psychiatrique
On la rejete, le mauvais ciel
C'est excentrique
Ce jeu de cartes, c'est le multiple
Combinaisons de défaillances
Détours, méandres, commence périple
Diversité, d'acunes carences
Le pluriel de l'individu
Se fonds dans l'imensité
Abondent facettes qu'il façonne
D'une armada, maintes voix résonnent
D'une entité, milles personnes
D'identités, adviennent maldonnes
Le pluriel de l'individu
Se fonds dans l'imensité
La différence c'est le blasphème
C'est psychiatrique
On la rejete, le mauvais ciel
C'est excentrique
De guérison de coloris
De particules et d'alchimies
Esquisseras comètes, pépites
Que naissent des merveilles et l'habite
***
La Passation
Des flots de peines, adviennent des plaies
Tant de sillons cicatrisé
Accouche ainsi, sagesse et paix
La mère sagesse, l'être aguerrit
Des flots de peines, des plais guérit
Le cheveux blanc, la chair creusé
D'une sèche carcasse jaillit les blés
d'une riche moisson, de toute une vie
A en transmettre, c'est son défis
Gloire a l'aïeux, et ses écrits
D'une valise pleine, qu'il entrevit
Deverse savoirs et connaissances
Que son heure vienne, la délivrance
Gloire à L'ainé, à l'érudit
D'un long parcours, qu'as t'il appris?
De l'intellect, lucidité
Bibliotheque de livres rangé
Ave l'Adieux, sonne l'Hallali
D'une aventure qui enrichit
D'encephale nu, s'en ai emplit
De milles trésors, de souvenirs
Les egrainer, s'évanouir
Pour le néant, il est narguer
La succession est amorçée
Générations qui s'en repais
Génération bien mieux armé
Des flots de peines, adviennent des plaies
Malgré blessures, on s'en remet
Accouche ainsi, sagesse et paix
D'un sage vieillard, son inertie
En prendre garde, paroles habile
De ses mémoires et son passé
D'une collection, des lots de clés
De coffres en coffres, réside sa vie
De tant de peines il s'assagit
***
...D'un Nouveau Ciel
Que s'élève en nous la sève
Que cesse là, l'ennui mortelle
D'être las, sempiternelle
Faire la nique à l'Etérnel
Osez donc souhaiter une trêve
De combats, des poings se lèvent
De victimes, tombent ainsi blême
Pourpré sang, naissent les oedèmes
Récoltant, slpeen que l'on sème
Goût de vie qui se relève
Que revienne en nous le miel
Que deviennent concret nos rêves
Briser vif l'amas de fiel
Qu'est l'ennui qui sort son glaive
Pourfendre ainsi, fracas en ciel
Mélancolie, que l'on achève
Redevenir si torrentiel
Goût de vie qui se relève
L'inertie qui fut vil compagne
S'en retournant ainsi au bagne
L'envie d'antan, proclame et gagne
Des cimes perdus de nos montagnes
D'aiguilles touchant libération
Le renouveau, consécration
La renaissance, une délivrance
Ainsi s'achève toutes souffrances
Voiçi l'approche d'un nouveau ciel
Ravivant l'âme, l'existentiel
***
Mémoire et L'Hyppocampe
Commence notre Odyssée
Apprendre, de tout, s'epprendre
De voir, de tout toucher
D'absorber et d'entendre
Immergeons-nous de merveilles
Chavire, de tant d'ivresses
Que les passions s'éveillent
D'une existence en liesse
Mémoire et l'hyppocampe
Imprime sur l'estampe
Sublimer Mnemosyne
Son ambre et sa résine
Défient la courbe du temps
Resistent aux quatres vents
D'un coffre débordant
De souvenirs aimants
Confier à nos complices
Les instants de délices
De craintes, de par malice
Qu'un jour, s'évanouissent
Victoire, agite la hampe
Mémoire et l'hyppocampe
Transcende notre Odyssée
Vécu d'un long voyage
Chroniques à relaté
Ancrage des paysages
Souvenons-nous, passé gravé
Au prisme d'yeux, illuminé
De nos enfants, les partager
Souvenirs pour l'éternité
Avant que flanche l'être et son corps
Que fuit la sève et s'évapore
Que notre histoire et ses décors
Ne fonde, ne cesse, sans un encore
***
Le Vouloir D'Idéal
Oscille l'ellipse de mes envies
Tantôt avide, tantôt démis
Que vibrent les courbes de mes désirs
D'une sensation d'être assouvie
M'ameliorer, nympher* ma vie
Exit carcan, cède l'exuvie
Ce que je fuit, l'être asservie
D'une existence n'est que survie
Gravir l'autel, saisir le Graal
La plénitude, velour astrale
Atteindre de peu mon idéale
Me laisser choir dans la spirale
S'etend méandres, et d'un canal
Atteindre de peu mon idéale
Croire en l'instinct, en être féral
La rage de vaincre, être animal
Atteindre de peu mon idéale
Dès lors je scrute le moindre émois
Emane en moi mes désarrois
M'isole parfois, de manques de fois
De ce courage, lache de surcroît
Croire, d'un mirage, de ses enfants
Que naissent de mil désanchentements
De peines en paix, un cheminement
D'effort atteindre mon contentement
***
...D'Aimer, Oser
Ecumes, ma lune, lagunes
Combler les vastes lacunes
Fortune, mes dunes, tribune
Tactile et lire les runes
Désirs, plaisirs, emplir
Nos êtres, d'un ventre, aspirent
Attire, navire, chavire
D'amours en font l'empire
Chaleur, ardeur, de coeurs
Passions en cette demeure
De fleurs, effleure, odeur
Suave, perle la sueur
Divine opale
Palais d'opaline
Citrine astral
Que l'astre illumine
Platine pétales
Aimer l'étamine
L'epine du mâle
Caresse et devine
L'être vestale
Chaos d'origine
Dès lors, s'étalent
Les champs, les dolines
Collines, chorale
Que chantent mandolines
Les mélopées de l'Elysée
Et d'un Aria et d'une ballade
De ces douceurs des alizées
La plénitude, d'éclats de jade
Velours, dorures, gemmes irisés
De poudre d'amours, dessine pleiade
Et courbe la voûte, d'aimer, oser
Divine opale
Palais d'opaline
Citrine astral
Que l'astre illumine
Platine pétales
Aimer l'étamine
L'epine du mâle
Caresse et devine
L'être vestale
Chaos d'origine
Dès lors, s'étalent
Les champs, les dolines
Collines, chorale
Que chantent mandolines
***
L'Equinoxe Des Paradoxes
Cette océan des paradoxes
D'eau trouble, en perdre les sens
Paraphrasé mon existence
De milles facettes, de différences
S'étalent méandres, advienne l'errance
Cette océan des paradoxes
De part et d'autres de l'equinoxe
De réflexions, franchir falaises
Malgré les thèses, les hypothèses
Qu'on établit, nait que malaises
De décéptions, s'ensuit l'ascèse
De part et d'autres de l'equinoxe
Cette océan des paradoxes
Deux hémisphères, dualité
C'est d'une complexe réalité
De ces dédales jouit l'opposé
Philosophie ou vanité?
Cette océan des paradoxes
De part et d'autres de l'equinoxe
Des raisonnements suscite l'effort
De désaccords, sommes oxymores
Contradictions et plus encore
S'ébattent débats, Oh Pythagore
De part et d'autres de l'equinoxe
Cette océan des paradoxes
Tournoie les astres, d'idée, d'ivresse
Antinomie, conflits qui blessent
Antagonisme, d'une lutte sans cesse
Ne plus savoir, s'en ait faiblesse
Cette océan des paradoxes
***
...De Tant D'Univers
De prétendre a être le meilleur
Deverse colères, et flots amers
D'un silence d'étoiles qui se meurents
On y est sourd, c'est déletère
Etre roi içi, néant ailleur
De croire nôtre sphère, roc solitaire
Eternellement passe les heures
Le temps, l'espace, nôtre adversaire
A force de croire que nous sommes seuls
Un gâchis de tant d'univers
A force de croire que nous sommes seuls
De l'existence, vouloir défaire
D'une hérésie en cette demeure
De décrypter tant de mystères
De vouloir etre l'atout majeur
Un immense rien, s'etend l'ether
Voyage des âmes insignifiantes
Que nous serons parmi les astres
Aspire de part la fosse béante
Se dilura trâces de désastres
L'Argos Navis errante arpante
Brûlera son pont au periastre
L'Humanité s'étiole, gisante
Ne deviendra que poussières d'astres
A force de croire que nous sommes seuls
Un gâchis de tant d'univers
A force de croire que nous sommes seuls
De l'existence, vouloir défaire
D'une hérésie en cette demeure
De décrypter tant de mystères
De vouloir etre l'atout majeur
Un immense rien, s'etend l'ether
Tant d'igniorances, sans modesties
Jure de défier les entitées
L'Humanité aux armes brandits
Débordant de servilités
De ces légendes et d'inepties
Accouchera destins damnés
A trop vouloir suprématie
D'un trépas vif, somme comdamner
A force de croire que nous sommes seuls
Un gâchis de tant d'univers
A force de croire que nous sommes seuls
De l'existence, vouloir défaire
D'une hérésie en cette demeure
De décrypter tant de mystères
De vouloir etre l'atout majeur
Un immense rien, s'etend l'ether
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