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D'Ecchimozes en Meurtrissures, de l'Eros et ses Luxures
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1 Ébats Et Terme
2 Traumathanatos
3 L'Élixir
4 La Quadrature des Ligatures
5 L'Erostomachie (Mâle à Femelle)
6 S'eXe…
7 Mon Aventure C'Est L'Homme (Mâle à Mâle)
8 Fumigènes
9 Les Maux, Des Mots, Démons
dix D'un Temps, Et Passe, Trépasse
11 Peuplons l'Alcôve Obscur
12 Dissolution, Qu'on Me Pardonne
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PRIME
13 TrépasseHélasHélaEnfer
14 Je Chanterais Les Larmes
15 Ballade Sans Retour
Ébats et Terme
Des secondes, exsangue, par l'experte langue
Que nos chaises d'antan, gonflé, s'évident
C'est le vide, après les services, après les vices.
Les tourments et les délices, la goutte pourpre
Qui glisse, emplis dès lors les calices
De l'or, joyaux, sans nulles autres artifices
Douleurs, boyaux, c'est alors le sacrifice
Serpents, la sangle, le noeud qui coulisse
Priapse, un roc, la droiture de l'édifice
Serments, l'adieux, l'Eros et ces disciples
L'éclat,l'éclair, un éclaboussement dilluvien
La stase, l'extase, le souffle que l'on retient
La cadence, les sens, tout cela s'ébranlent
Que nos âmes, d'antan, enfants, s'éclipsent
C'est le néant, l'anté-Éon, l'Armaggeddon
La course folle des astres, désastre, l'abîme
On atteint, de nos plaintes le Sublime, l'Ultime
La lune, nos lunes, réclament sans répit fortune
Que balayent les désirs nos rondeurs, nos dunes
l'Ecchymose, l'empreinte veinée de nos symbioses
La course folle des astres, désastre, l'abîme
On atteint, de nos plaintes le Sublime, l'Ultime
La lune, nos lunes, réclament sans répit fortune
Que balayent les désirs, nos rondeurs, nos dunes
La mer, l'éther, poindre la finalité amer
La liaison mortelle, cruelle arrive à son terme
L'excès, le plaisir, règne la révérende Fatalité
l'aiguille, l'épine, qui nous fait l'échine courber
l'Ecchymose, l'empreinte veinée de nos symbioses
***
Traumathanatos
De l'existence à contre-courant
De mon essence, au soufflé errant
Désirs, plaisirs, dépassement cadran
Hors des limites, à feu mourrant
Mes ailes, poussières, de par brûlures
Ma chaise, misère et d'écorchures
Mon âme à mal, des déchirures
Tant de taillades, de meurtrissures
A trop vouloir je dégringole
A trop d'ardeur, s'immisce vérole
De ma puissance, que l'on m'immole
De fleuves de sang pleurent les idoles
Tant de traumatisme
Coma de Souhaitant
De mon karma
Suinte choléra
Tant de névroses
Narcoses de Souhaitant
De mes psychoses
Jouit Thanatos
De corrosions en feu lésions
De tout ses maux c'en est légion
Un fil tendu, intentions
Se casse et brise, c'est l'ablation
De tous mes sens, obturations
S'évanouissent toutes sensations
Et d'un scapel lime l'incision
De brèches en parties, sans sommations
Je peine et sombre dans l'oubli
Suis-je cobaye, fou ou bien pion ?
De vouloir être, génuflexions
M'incline et cède, ma perdition
Tant de traumatisme
Coma de Souhaitant
De mon karma
Suinte choléra
Tant de névroses
Narcoses de Souhaitant
De mes psychoses
Jouit Thanatos
***
L'élixir
Fièvre, sortie le chaud
L'incise de sa lame
Que le passage cède
vers l'orifice, dame
Que perle le remède
L'élixir d'extase
Que perle le remède
Eclipse, mydriase
De flots et débordements
Que l'on lèche avec délices
De flots et débordements
Que jaillisse le précipice
Au plus profond d'une bouche
D'un souffle chaud accouche
L'ivresse puis délivrance
Cadences et décadences
Nos amertumes se meurs
L'oubli pour quelques heures
Plaisirs, désirs d'occire
D'un règne, vers l'élixir
Liqueur impis limpide
De flots, torrents, rapides
Et que cette fiole soit vide
Avide, recueil l'acide
Consommez ledit nectar
Que suinte la goutte du dard
...Il est bien tard
***
La Quadrature des ligatures
Dès qu'on l'absous, advienne cassure
De ce cadran, bat la mesure
Et de ce souffle nait la césure
La quadrature des ligatures
D'écartèlement et de brisures
Que saigne et coule, le pourpre impur
Des tétras membres, leurs écorchures
La quadrature des ligatures
Que l'on attrappe par l'encolure
Que l'on dénude de sa parure
Les cardinaux dans l'ossature
La quadrature des ligatures
La guérison et ses mélanges
De toutes ces plaies que l'on suturent
De ce quatrain d'enluminures
La quadrature des ligatures
***
l'Erostomachie
(Mâle à Femelle)
Détentations et tentatives
Le solitaire à la dérive
A la recherche de l'âme convive
Vagabondant, aux heures tardives
Qui cherche trouve, sur l'autre rive
Prône la femelle, aux allures vives
Le vigoureux, au noeud avide
De flêches au coeurs, envois missive
La récompense, s'étend lascive
Le mâle s'elance, le vît salive
De courbes graciles
l'Eros, les râles
L'amante docile
Réclame l'axiale
De cette pose
Sur lit de roses
De cette symbiose
Naquit l'osmose
Éros, sur ose
Les chaises implosent
Éros, sur ose
S'ensuit la ptôse
Que ses mains chaudes, retiennent captif
Les chaises suintant, la vôute passive
En recuillant la lance massive
En l'antre chaud, l'humide ogive
d'aucunes feintes, de nulles esquives
Etreintes multiples, se fait hative
De va-et-vient, tantôt rétive
De plus profond, on récidive
***
S'eXe...
S'exode
C'est L'ode
D'une nuit si chaude
S'exiler
Faufile
En toi, jubilé
S'exangue
Et Tangue
Que danse ma langue
S'exit
M'incite
Carresse le vit
S'extase
Et stase
Reprendre, s'embrasser
S'exalte
La malt
Sans trève, sans halte
S'exposer
Puis pose
M'incline et j'ose
S'exauce
Mes noces
Oh Dionysos
S'exhibe
M'exhibe
moi déshinibe
Et d'un sextant...
Naviguez en moi.
Divague de tant
De vagues, émois.
Et d'un séant...
Sillone en moi.
Sueur de tant
D'ardeur, émois.
Exquis
Mon Qi
Je suis conquis
Exige
La tige
En l'antre s'érige
Axée
Ancrée
En moi l'épée
Exciser
Inciser
Que l'on m'épuise
Excès
Céder
Au chaud jamais
Extrême
Blasphèmes
D'aucuns dilemnes
Sexologue***
C'est converser
Ce convertir
Ce pervertir
S'exécuteur
C'est ce pince
A l'exercice
Que naissent les vices
Et d'un sextant
Naviguez en moi
Divague de tant
De vagues, émois
Et d'un séant
Sillone en moi
Sueur de tant
D'ardeur, émois
***
Mon aventure c'est l'homme
ou (Mâle à Mâle)
Mon aventure c'est l'homme
Mon sel de vie, binôme
Que vienne l'essence, l'arôme
De nos plaisirs, un baume
Ainsi de milles symptômes
Naquit ce feu, syndrome
S'ébat ainsi l'atome
Ainsi est-il, mon dogme
Mon aventure c'est l'homme
Mes soupirants aspirant
Des désirs d'euphoriques
A en frémir, soupirs
Ces vigoureux sont miens
Ma vil luxe deborde
Nos courbes vibrantes, se tordent
De feu désirs s'accordent
Ces vigoureux sont miens
Et de leurs noeuds, jouie bien
Mon aventure c'est l'homme
De mes péchés, nul psaume
D'aucunes gênes je gomme
Que rêgne ainsi l'axiome
Qu'advienne l'étreinte d'une paume
Sur vil lance, rhizome
Aborbe ainsi génome
Ne plus faire qu'un, c'est l'homme
Mon aventure c'est l'homme
Décroissent et filent fantomes
De mon domaine, royaume
J'excelle en maitre en somme
Ainsi est-il, mon dogme
Mon aventure c'est l'homme
Mes soupirants aspirant
Des désirs d'euphoriques
A en frémir, soupirs
Ces vigoureux sont miens
Ma vil luxe deborde
Nos courbes vibrantes, se tordent
De feu désirs s'accordent
Ces vigoureux sont miens
Et de leurs noeuds, jouie bien
***
Fumigènes
Un, l'oeil voit
Deux, atrocité du monde
Trois, j'ai les dix doigts
Quatre, pour compter les secondes
Cinq, j'ai des heures magiques
Six, j'ai des heures tragiques
Sept, je compte les secondes
Huit, le dernier souffle, l'immonde
Neuf, j'ai des heures phychiatriques
Dix, j'ai des heures excentriques
Un, j'ai un plein de soucis
Deux, dormir ? Pas de sommeil ?
Trois, je cherche le spleen
Quatre, je ne peux pas dormir
Cinq, j'ai des heures pornographiques
Six, j'ai des heures pharmaceutiques
Sept, fumigènes à mes yeux
Huit, une réalité s'effondre, s'évade
Neuf, c'est l'hécatombe, c'est les aveux
Dix, la dépendance, aucunes parades
***
Les Maux, Des Mots, Démons
Quand naissent les maux, ses perles de larmes
Que l'on efface tant bien que mal
Quand sur sa peau, ainsi marqué
Que suinte le pourpre d'un évidé
Les maux, des mots, démons
Ces mots de trop, poison
Que naissent les maux, coeur se fissure
De cette absence, dessine brisures
Les maux, des traces, ose l'ecchimose
Cisèle l'intime, c'en est la cause
Les maux, des mots, démons
Ces mots de trop, poison
D'un mal en maux
Nait mauselée
D'un mal de mots
Qui peuvent bénir
Les maux d'amour
Qui nous dévorent
Peines et vautours
Trêves qu'on implorent
les mots d'amour
D'un réconfort
Sucre qu'on savoure
Saphyrs et d'or
Que naissent les maux, à en maudire
De cruelles mots, à ne point dire
De ces brimades, aspire au suicide
De ces injures, nulle candide
***
D'un Temps, Et Passe, Trépasse
Et de ce temps, Oh Grand Chronos
Gouvernance de nos existences
Tes enfants Aiôn & Kairos
Qui se délectent de cette pitance
Au sacrifice, cadran solaire
De cette aiguille, son ombre, opère
Sa danse de terme, sonne ton ere
D'aucunes prières, se meurs, Oh père
D'agitations nous sommes mouvements
Et de chaques coups, de chaques élans
Qu'il nous déroute, le temps qui passe
Advienne déclin, subir hélas
Et par à-coups, de tremblements
D'une trajectoire cèdent les pans
Qu'il nous devis, le temps qui passe
Advienne déclin, nous en somme las
Faire vite ami, agis
Le temps se joue de nous
Faire fi de lui, saisit
L'instant qu'est ce bijoux
Défaire les lois, défit
La fin, mise à genoux
Il règne cruellement et se deverse
De flots de maux, ceux des regrets
D'un tintement, c'est délétère
l'eau d'une vie qui se disperse
S'envouie la dernière onde
Hécate s'éveille, c'est l'hécatombe
D'un chuchotement de secondes
Le temps fait ses ravages immondes
D'agitations nous sommes mouvements
Et de chaques coups, de chaques élans
Qu'il nous déroute, le temps qui passe
Advienne déclin, subir hélas
Et par à-coups, de tremblements
D'une trajectoire cèdent les pans
Qu'il nous devis, le temps qui passe
Advienne déclin, nous en somme las
De ces poussières et git
D'un rien s'efface, dissous
Resonne en nous l'érésie
De cette faucheuse rouée
Faire vite ami, agis
Le temps se joue de nous
***
Peuplons l'alcôve obscure
S'approche la gente aux milles parjures
D'aucuns malaises, désinvolture
D'un corps humide prépare la posture
Dénude la chaise, effleure courbures
Dégagement d'une main la chevelure
Etreint l'amante par l'enclure
Ami, amant, Peuplons l'alcôve obscure
S'étalent les draps et leurs dorures
d'ombrage, colonnes et cannelures
C'est d'une contrée d'ardentes luxures
Se lovent dans l'alvéole
Ce peuple qui s'abandonne
S'élèvent dans l'acropole
La fièvre en toute cette faune
Théâtre d'ébats, satyres
D'importe l'angle, ça tire
Missiles, ogives, soupirs
Divans, les alourdirent
Cathrèdes, renverse et vire
Tentures, étoffes, qui se déchirent
Dans ce décor, la troupe s'adonne
à d'innombrables débordements
Ce peuple qui s'abandonne
Allons, allons...Démons déments
Se nouent, se Lovent dans l'alcôve
L'abside recueille tant de matures
Avide et soif, s'expose pâtures
De gouffres si chaud attentent suture
D'un blanc à l'oeil de l'usure
Ainsi se veine, la peau, marbrures
La vôute de part et d'autres fissures
Ami, amant, Peuplons l'alcôve obscure
De sous l'arcade, se cambrent et jurent
Les êtres odieux aux fruits tant mûres
C'est d'une contrée d'ardentes luxures
Se lovent dans l'alvéole
Ce peuple qui s'abandonne
S'élèvent dans l'acropole
La fièvre en toute cette faune
Théâtre d'ébats, satyres
Qu'importe l'angle, ça tire
Missiles, ogives, soupirs
Divans, les alourdirent
Cathrèdes, renverse et vire
Tentures, étoffes, déchirent
Dans ce décor, la troupe s'adonne
à d'innombrables débordements
Ce peuple qui s'abandonne
Allons, allons...Démons déments
Se nouent, se Lovent dans l'alcôve
***
Dissolution, Qu'on Me Pardonne
De l'au-delà, de las de tout
Fatalité, je m'en remets
Mon nouveau sacre, je m'en résout
Que je m'apaise, éternité
Qu'advienne sa faux, que tourne sa roue
D'avènement de souffle dernier
De ce souper je me dissous
Se perdre dans cette immensité
D'amas de moi, s'envolent partout
S'étale de là, mes chaises brisées
De vous à moi, je vous l'avoue
Vouloir saisir l'infini
M'effondre, et fondre
Qu'on Me Pardonne
De ces fracas, je cède à tout
Fatalité, je m'en remets
Ma vie d'antan, ce beau bijoux
Gravé en vous, éternité
Que vienne la corde, se noue
d'écartèlements tant désiré
Ma mort, je ne la désavoue
Toucher des doigts l'immensité
Débris, d'émois, jaillissent partout
Célébre en liaison dernière journée
De vous à moi, à lui me voue
Partir sans retour, infini
M'effondre, et fondre
Qu'on Me Pardonne
En Maitre, Hela, ma vie en joug
Fatalité, je m'en remets
Nouveau départ, péchés absoues
A m'endormir, éternité
M'effondre, et fondre
Qu'on Me Pardonne
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PRIME :
TrépasseHélasHélaEnfer
D'une vie, survie, surgit
l'orage, la rage, otage
D'un monde, d'une ronde immonde
D'un pas, l'Impie, l'Impur
Deux pas, s'avance, errance
Trois pas, s'élance, en transe
Cent pas, dépasser l'impasse
Traverse et vers son âme
L'infâme, la fin a faim
Mil pas, et d'un, trépasse...
Trépasse, Hélas, Héla, Enfer....
***
Je Chanterais les larmes
S'egraine mes battements
D'un coeur utilisé de tant
De peines et de serments
S'ensuit les réfléchis
Tempus, tempo et roulements
Tambours, rebours et tintements
Pendule, adule fils chuchotement
Toucher du doights le firmament
Folie, folle mensonge qui m'envahie
D'un chant funèbre
Célèbre ténèbres
M'en vais garnir la nécropole
D'un champs de ruines
brûlures acides
de larmes, remplir l'avide coupole
Je chanterais les larmes...plein les yeux
Je chanterais les larmes....des adieux
***
Ballade Sans Retour
Que filent les heures
Succèdes saisons
Que jouissent mes peurs
Naissent déraisons
D'aucuns avenirs
Blason Pâle
Sans devenir
Brûle ma maison
D'une longue ballade sans retour
D'une échappée sans détours
J'entame ma fuite, j'erre et cours
Mon existence, si las, si lourd

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